Colloques et journées d’études
Vous trouverez ci-dessous la liste complète des colloques que nous avons organisés ou coorganisés avec des établissements de santé mentale. Pour chacun, un lien vous permet d’accéder à une page descriptive complète.
Liste des colloques
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Souffrance ou maladie psychique : quelle est notre boîte à outil ? Journée nationale de psychothérapie institutionnelle avec la FIAC, le 16 mars 2024
Colloque organisé par : FIAC, associations culturelles et SOFOR
Lieu : Athénée municipale Joseph Wrésinski à Bordeaux
Date : 16 mars 2024
Description du colloque
La Sofor soutient des associations culturelles du Sud-Ouest (A Travers Champ, Métiers à Tisser, La Palabre) et la FIAC (Fédération inter-associations culturelles) dans l’organisation de la journée nationale de psychothérapie institutionnelle « Souffrance ou maladie psychique : quelle est notre boîte à outils ? ».
Les catégories diagnostiques en psychiatrie: production, diffusion et utilisation, le 27-28 novembre 2014
Lieu : Pôle juridique et judiciaire, 35 place Pey-Berland à Bordeaux
Date : 27-28 novembre 2014
Description du colloque
La préparation de la cinquième version du manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) et sa publication ont été l’occasion d’une réactivation des débats sur les catégories diagnostiques dans le champ de la psychiatrie.
Prenant appui sur les résultats d’un projet scientifique sur le Construction des catégories en santé mentale (C2SM) de la Maison des sciences de l’homme d’Aquitaine (2010-2014), soutenu par le Conseil régional d’Aquitaine et les travaus de chercheurs français et étrangers sur le même questionnement, le colloque vise à faire le point sur ces débats.
Il s’interrogera sur les processus qui conduisent à la production de ces catégories et de leurs usages, en identifiant le jeu des différents acteurs qui participent à cette dynamique: associations professionnelles de psychiatres, industrie pharmaceutique, associations de parents, patients, État, assurances maladie, organismes de protection sociale, chercheurs, revues scientifiques, etc. Il discutera des effets du discours dans ces processus, notamment dans le cas des neurosciences.
Le colloque s’adresse aux chercheurs, aux professionnels (frais d’inscription éligibles à la formation continue et eu DPC) ainsi qu’aux étudiants concernés par la question.
La citoyenneté des malades mentaux, le 16 mars 2012
Colloque organisé par : Le Pôle des « Deux Vallées » du Centre Hospitalier de Montpon et la SOFOR
Lieu : Centre Hospitalier de Vauclaire, 24 700 MONTPON MENESTEROL
Date : 16 mars 2012
Description du colloque
La Constitution française garantit à tous les citoyens des droits civils et politiques, qui s’expriment aussi dans la possibilité pour chacun de participer à la vie publique. Pourtant, l’Histoire nous montre que l’exercice de la citoyenneté fut, le plus souvent, réservé à une frange restreinte de la population. Certains groupes se retrouvant ainsi relégués au rang de « citoyens de seconde zone » : c’est le cas notamment des malades mentaux.
Dès la création des asiles en 1838, les « aliénés » furent dans le même temps protégés et exclus de la Cité. L’instauration des modes d’hospitalisation sous contrainte leur retirait, de fait, leurs droits de citoyens. La psychiatrie française connaît ainsi depuis ses origines de réelles difficultés à concilier protection des personnes malades et respect de leurs droits.
Pourtant, au sortir de la seconde guerre mondiale, de réelles avancées permirent à tous d’espérer qu’enfin les malades mentaux puissent faire pleinement usage de leur citoyenneté. Ces progrès ont été impulsés par le mouvement de psychothérapie Institutionnelle et la philosophie des soins préconisée par la sectorisation psychiatrique et confirmés ensuite par la loi du 4 mars 2002 garantissant des droits aux patients ainsi que par la loi du 11 février 2005 dite « loi pour l’égalité des chances et l’accès à la citoyenneté des personnes handicapées » (qui a instaurée les GEM). Usagers, familles et soignants pouvaient alors espérer en finir avec la stigmatisation et penser que les malades mentaux prendraient toute leur place dans la société.
L’année 2011 a été déclarée par le secrétaire d’État à la Santé « Année des patients et de leurs droits ». Mais la contradiction entre contrôle social et respect des patients reste plus que jamais d’actualité : la loi du 5 juillet 2011 préconise les soins sous contrainte (en lieu et place de l’hospitalisation sous contrainte) et limite les droits fondamentaux des malades, malgré les vives protestations des associations d’usagers et de nombreux professionnels de la santé mentale. Cependant, cette réforme permet aussi la mise en conformité de la loi avec les exigences définies par le Conseil Constitutionnel dans ses décisions du 26 novembre 2010 et du 14 juin 2011, en prévoyant notamment un contrôle obligatoire du juge des libertés et de la détention. Par ailleurs, la Cour des Comptes pointe en fin d’année, les effets pervers du maintien en hospitalisation de longue de durée d’un nombre trop important de patients par manque de moyens proposant des alternatives.
Entre l’émergence de la psychiatrie citoyenne, le renforcement de lois affirmant les droits des patients, celles limitant leur liberté et l’expression de leur consentement aux soins dans un contexte de campagnes sécuritaires pointant la dangerosité des malades mentaux, qu’en est-il de l’accès et de l’exercice de la citoyenneté pour les patients de nos services de psychiatrie ?
Histoire du militantisme en psychiatrie, le 29-30 septembre 2011
Colloque organisé par : La SOFOR
Lieu : Centre Condorcet 162, avenue du Dr Schweitzer 33600 Pessac
Date : 29-30 septembre 2011
Description du colloque
L’histoire de la psychiatrie a toujours eu partie liée à l’histoire des institutions politiques. Elle n’a pas suivi un cours linéaire mais a connu des hauts et des bas, des périodes d’avancée et des moments de recul en fonction non pas tant de l’accumulation des connaissances ou de l’arrivée de thérapeutiques nouvelles que de la prise en considération de la dignité du sujet atteint de troubles mentaux.
Juger et punir les malades mentaux, le 13 mai 2011
Lieu : Le Liburnia, Libourne
Date : 13 mai 2011
Description du colloque
La SOFOR organise, en partenariat avec la mairie de Libourne et le CH de Libourne, le 13 mai 2011 une journée de réflexion :
– Questionnements du citoyen : juger et punir les malades mentaux ?
– Sous le parrainage de Robert BADINTER.
Penser le soin en psychiatrie publique, le 17-18 juin 2008
Colloque organisé par : Le centre hospitalier Gérard Marchant
Lieu : 134 route d’Espagne BP 65714 31057 Toulouse cedex 1
Date : 17-18 juin 2008
La représentation de la folie à travers les âges : Etre infirmier en psychiatrie, d’hier à aujourd’hui, le 13-14 mars 2008
Colloque organisé par :
Lieu : CH G. Marchant, Toulouse
Date : 13-14 mars 2008
Pour une réelle complémentarité dans le travail social : La place singulière des TISF, le 16 novembre 2007
Colloque organisé par : La SOFOR
Lieu : Pessac
Date : 16 novembre 2007
Description du colloque
Dans le cadre de cette journée d’étude, la SOFOR a encadré deux stagiaires, étudiantes en sociologie à l’université de Bordeaux, pour réaliser une étude sur le travail des TISF en Gironde. Après avoir répertorié et caractérisé les dossiers des usagers des TISF, elles sont parties à leurs rencontres pour comprendre, de leur point de vue, la place particulière des TISF au sein des familles. Les résultats de leur enquête intitulée « L’évaluation des usagers girondins du travail et de la place des TISF dans le champ de l’action social » sont disponibles dans le document pdf qui suit : le travail des TISF en Gironde
Patients, familles, soignants, société : quels partenariats en santé mentale ?, le 12 octobre 2007
Lieu : Hôpital Garderose – 70 rue des Réaux 33505 LIBOURNE
Date : 12 octobre 2007
Description du colloque
L’avènement en France de la psychiatrie de secteur (depuis bientôt un demi-siècle !) a permis que s’y déploient des alternatives thérapeutiques à l’hospitalisation : des Centres Médico-Psychologiques, supposés être le pivot du dispositif, des lieux de soins à temps partiel, et d’autres formules plus ou moins développées ici ou là. Ces évolutions décisives ont permis à des personnes autrefois promises à de très longues hospitalisations de réintégrer la cité.
Mais, dans un contexte de précarisation croissante, la réalisation des objectifs de réhabilitation, de compensation du handicap psychique et de réinsertion sociale (hébergement adapté, intégration scolaire, accès aux champs de la culture, du sport, des loisirs, de la création, du travail) reste encore embryonnaire.
La prévalence de nouveau manifestement accordée aujourd’hui à l’hospitalisation, qui, de fait, « déborde » partout, semble parallèlement nourrir un risque de régression vers une psychiatrie néo-asilaire.
En France, l’ancrage dans le tissu familial, social et professionnel et l’articulation avec les partenaires du secteur médico-social apparaissent trop souvent comme le parent pauvre du système. L’action en réseaux, dont la psychiatrie de secteur aurait pu devenir le fer de lance, représente trop généralement un vœu pieux, tandis que l’appui du politique se montre très inégalement exercé.
Les missions de santé mentale achoppent sur la nette sous-estimation de cette exigence selon laquelle les personnes ont besoin d’être soignées dans et avec leur environnement, en considérant la famille et en prenant“soin” de celle-ci, avec le souci prévalent du maintien ou du retour du patient dans la société.
Pour la psychiatrie italienne en revanche, et certes non sans effets collatéraux, l’opportunité de souscrire à cetteorientation primordiale reposa sur la nécessité incontournable d’inventer des modèles originaux. Elle y fut d’ailleurs contrainte par la fermeture sans appel de tous les “asiles” (loi 180). Cette journée de réflexion propose de confronter les enjeux d’une politique ici pourtant orientée par des textes qui l’encadrent, mais tributaire des volontés locales organisées et cohérentes.
Il y sera présenté des expériences spécifiques, exprimé de nouvelles attentes, énoncé des perspectives innovantes, en France (à Paris, à Bondy, à Marseille, à Libourne ou ailleurs en Aquitaine), mais aussi en Italie (au sein du département de santé mentale de Trieste). Les unes et les autres alimenteront nos débats.
La prise en charge en institution de la maladie mentale : vers un décloisonnement des structures sanitaires, sociales et médico-sociales, le 04-05 décembre 2006
Colloque organisé par : ANFH Aquitaine
Lieu : Pessac
Date : 04-05 décembre 2006
Description du colloque
Le champ social, le champ psychiatrique et le champ médicosocial : trois champs dont on imagine mal qu’ils ne soient pas étroitement articulés à la fois dans des échanges théoriques réguliers et dans des collaborations concrètes quotidiennes des professionnels qui les animent.
Il existe cependant bien des barrières à ces échanges et à ces collaborations, rendus pourtant plus que jamais nécessaires par l’évolution actuelle des difficultés multiples et intriquées de nos concitoyens accueillis par les divers professionnels de ces champs, difficultés liées aux maladies mentales elles-mêmes et à leurs traitements, mais aussi à leurs conséquences : difficultés d’intégration dans des filières scolaires ordinaires puis dans le monde du travail, difficultés d’insertion dans la société, incapacités à organiser sa vie quotidienne sans aides diverses (financière, éducative, tutélaire, soignante), voire incapacité globale à vivre autonome hors institutions ou, pire, exclusion dans la grande précarité.
La diversité des problématiques entraîne la pluralité des professionnels aux formations initiales différentes et aux objectifs divers, s’ignorant souvent les uns les autres.
L’objectifs de ce forum est de contribuer à abaisser les barrières entre ces champs, les incompréhensions et les difficultés de collaboration entre ces professionnels, afin d’assurer au mieux les prises en charges globales, pluridisciplinaires, dont ont besoin les usagers de nos structures d’aide et de soins et leurs proches.
Quel avenir pour la psychiatrie de secteur ?, le 17 septembre 2005
Colloque organisé par : La SOFOR
Lieu : CH Libourne
Date : 17 septembre 2005
Description du colloque
Dans le même temps (années 70, 80, 90) que se fermaient progressivement, en lien avec le développement des dispositifs du « secteur », nombre de lits dans les hôpitaux psychiatriques, la demande de soin psychique s’accroissait considérablement dans la population, tandis qu’au tour de la même période les repères sur lesquels tout un chacun pouvait traditionnellement s’appuyer en cas de difficulté s’estompaient et le tissu social et familial s’atomisait.
Les théories et les pratiques innovantes des années 60 a 80, s’accompagnant d’un engagement militant contre l’aliénation asilaire et prônant des interventions clans la communauté, ont vu leur impact peu à peu s’émousser et le développement des alternatives à I’ hospitalisation s’est réalisée de façon très inégale et sans doute insuffisamment adaptée.
Nous assistons par ailleurs, depuis la promulgation de la loi de 1990 sur les hospitalisations en psychiatrie qui était censée hurnaniser la vieille loi de 1838 et renforcer la garantie de liberté des patients, à une explosion du nombre des hospitalisations sans le consentement du patient (pros de 100% de plus en presque 15 ans).
Parallèlement, et malgré la mise en place de la loi de 1975 en faveur des personnes handicapées, révolution s’est affirmé d’une chute dans la précarité d’un nombre de plus en plus grand de personnes souffrant psychologiquement, avec comme corollaire une exclusion du champ social barrant l’accès aux soins toutes ces personnes rendues par le fait incapables d’en soutenir elles-mêmes la demande.
La recrudescence de demandes d’hospitalisation en urgence (y compris les demandes d’hospitalisation libre) semble reposer notamment sur
– une incapacité croissants de la société à prendre en considération de façon pertinente et adaptée nombre de problèmes non uniquement médicaux et parfois non initialement urgents ;
– le repérage concomitant des urgences hospitalières comme réceptacle de tous ces rnalaises avec obligation faite aux professionnels d’y apporter des réponses immédiates par des mesures prises souvent par défaut et elles-rmêmes fréquemment inadapt6es ;
– dans un tel contexte, l’orientation soutenue et parfois prévalent vers des services d’hospitalisation en psychiatrie notoirement sursatures, à défaut d’alternatives (accueil et intervention de crise en ambulatoire) et/ou à défaut d’un entourage sur lequel s’appuyer.
A nous, acteurs de la psychiatrie, une société manifestement malade demande avec insistance des résultats accrus, de « qualité », pour la santé mentale de la population, en nous retirant dans le même mouvement la reconnaissance institutionnelle dont nous disposions autrefois, en n’affirmant -jusqu’au tout récent plan de santé mentale – aucune véritable volonté politique et en ne dotant nos missions de quasiment aucun moyen supplémentaire que justifierait le considérable accroissement de leur ampleur.
Ces désadaptations et inadéquations en chaîne, témoignant de l’actualité du malaise dans notre société « libérale », motivent a l’évidence une urgente raison d’agir, pour nous, acteurs de la santé, mais aussi pour vous citoyens, politiques, travailleurs sociaux, représentants des patients et des familles, praticiens et théoriciens de la psychanalyse et des sciences humaines.
Quelle formation pour quelle psychiatrie ?, le 25 septembre 2004
Colloque organisé par : La SOFOR
Lieu : Pessac
Date : 25 septembre 2004
Soin psychiatrique et précarité sociale, le 30 septembre 1999
Colloque organisé par : La SOFOR
Lieu : Bordeaux
Date : 30 septembre 1999
Description du colloque
Face à l’inquiétante prolifération de troubles psychiques étroitement lies aux différents aspects du désordre social, il devient urgent de dépasser les rituels cloisonnements – tant idéologiques qu’administratifs – entre « agents sociaux » et « operateurs sanitaires ».
Seule une mise en dialogue de leurs compétences et de leurs engagements respectifs permettra aux uns et aux autres, en situant les véritables enjeux, d’inventer ensemble des stratégies adaptées.
Dans le cadre de ces journées, c’est au niveau du travail en ateliers que pourront s’exprimer de façon suffisamment concrète les motivations, les avancées et les difficultés des expériences déjà engagées sur le terrain.
D’où les trois axes selon lesquels il apparait souhaitable que ce travail puisse s’organiser :
- repérage des démarches en cours, de leurs aspects positifs et de leur principal ressort ;
- prise en compte des propositions concernant une meilleure efficacité de ces démarches
- réflexion sur les attitudes et sur les dispositifs susceptibles d’en favoriser la généralisation.
Urgences et crises en psychiatrie : Penser la clinique dans le social, le 26-28 mars 1997
Lieu : Bordeaux
Date : 26-28 mars 1997
Description du colloque
II est temps de chercher à tirer parti d’un certain nombre d’expériences et de pratiques psychiatriques dites d’urgence, et de permettre ainsi une élaboration nouvelle en confrontant les réflexions de ceux qui les ont déjà mises en place et de ceux qui s’y préparent.
• Doit-on subir les urgences ?
• Est-il possible de se préparer à les recevoir ?
• Peut-on rêver de les prévenir, de les anticiper ?
L’Association « Accueils ? » a d’abord orienté son action sur la défense et la promotion de Centres d’Accueil et de Crise.
Son but était d’établir un pont entre psychiatrie et société, ainsi que de montrer l’importance de l’acte d’accueil pour apprécier ce qui est constitutif d’une souffrance aigue, accessible à un traitement.
L’expérience nous a appris que les urgences sont plurielles et que des modalités de réponse peuvent être élaborées, dans chaque situation particulière. Plutôt que de parler exclusivement en termes de Centres d’Accueil, nous préférons aujourd’hui réfléchir aux modalités de travail d’Accueil et de Crise.
C’est la disponibilité d’une équipe de secteur, avec la diversité de ses propositions, qui lui permet de s’adapter aux besoins réels de la population. Et c’est cette disponibilité qui va nous aider à modifier certaines images, encore péjoratives, de notre action ; la psychiatrie ne doit plus être interpellée comme un facteur d’ordre social mais comme un service public, disponible à toute souffrance psychique.
Il est apparu à l’Association « Accueils ? » que ces réflexions, puis l’élaboration de réponses concrètes, nécessiteraient des approfondissements théoriques et pratiques, pouvant donner lieu à des formations spécifiques sur le thème : quelles réponses donner aux urgences psychiatriques dans le contexte de la sectorisation ?
Tel est le sens de cette session de formation et d’études, que nous organisons, en partenariat avec la SOFOR et l’AREPP, à Dax, les 26, 27, 28 mars 1997.
Guy BAILLON, psychiatre
Président de l’Association « Accueils ? »